Chan, thé, impermanence
Une table nette et une claire fenêtre, de l’encens et du thé.
A l’occasion quelques propos sur le Chan avec un moine vénérable.
Des Espaliers et un potager, un soleil tiède et un vent léger,
Le loisir d’écouter quelqu’un parler de tout et de rien.
Un coup de vent dans les bambous fait danser la fumée légère du réchaud à thé.
Une demi-lune dans les pruniers éclaire fugitivement un reste de neige devant la bibliothèque.
C’est alors qu’on se détache corps et âme et aspire de tout son être à devenir immortel.
Trois beaux jours de printemps font éclore mille fleurs dans un jardin.
Une nuit de vent d’automne abat dix mille arbres sur une montagne.
Tu Long (XVIe siècle)
Magnifique poème, merci pour ce partage !
Content qu’il te plaise 🙂